"Deux constats semblent partagés par une large proportion de la population québécoise. D'une part, notre vie démocratique serait bien mal en point, compte tenu du faible taux d'investissement des citoyens dans la vie politique et de son cynisme. D'autre part, le mouvement syndical serait sclérosé en ne défendant plus que des intérêts corporatistes. Dans son essai, le philosophe et professeur Christian Nadeau prend acte de ces constats et propose un renouvellement du syndicalisme, plus précisément de la démocratie syndicale. L'action politique ne se réduisant pas aux scrutins électoraux, Nadeau démontre que les syndicats peuvent et doivent être des institutions favorisant une vie démocratique de meilleure qualité et qui permette des délibérations éclairées sur les enjeux majeurs auxquels nous faisons face."